Après avoir été convaincu par des amis, je me décide à faire le trail des Citadelles. Ni une ni deux, je commence mon entraînement en faisant quelques longues sorties avec un peu de dénivelé, mais rien de comparable aux 1000 mètres de dénivelé positif qui m’attendent sur le Trail des Citadelles. Bref. Me voici donc avec un peu d’appréhension sur la ligne de départ avec deux amis plus expérimentés que moi. Objectif : terminer la course !

Départ à Lavelanet. Mes amis démarrent en trombe mais moi je préfère commencer tranquillement. Quelques passages techniques, et parfois même des terrains glissants, mais heureusement pas de grosses difficultés pendant ces 16 premiers kilomètres. J’arrive donc, sous un ciel gris, au premier ravitaillement à 8h15.

Arrivé à Belesta, j’entame une longue montée que j’avale littéralement. Au moment de la descente par contre c’est une autre histoire. D’ailleurs c’est ça mon problème : je gère parfaitement les montées, mais les descentes je n’y arrive pas… Peut-être suis-je trop prudent ou le terrain difficile. Quoiqu’il en soit, j’arrive au 31ème km à Fougaix, un peu fatigué, et entame la montée vers le château de Montségur.

Mes enfants m’envoient un texto pour me signaler leur position et me booster le moral. Cette attention me donne du courage et j’atteins rapidement le sommet du château. Tout là-haut, la vue est imprenable sur le paysage verdoyant magnifique typique de la région, fait de petites collines et de vallons. J’arrive à 13h30 au ravitaillement un peu exténué par la descente du château jusqu’à Montfermeil.

Je reprends la course mais je dois avouer que je ne suis pas en forme. La fatigue se fait sentir et je commence à avoir mal aux jambes et au ventre. On m’offre une pâte de fruit que je recrache car je ne supporte même plus le sucre. Tant pis, je continue en ralentissant le rythme, parfois je marche même surtout dans la descente vers Roquefort. J’atteins le ravito à 16h30. J’ai fait 15 km en 3 heures.

À ce niveau, le sentier est plat, il fait bon et le paysage est agréable. Je marche d’un bon pas et en profite pour me reposer. Quelques kilomètres plus tard, ça va beaucoup mieux : mon rythme est constant, je reprends mon effort et recommence à courir de bon rythme, pour de bon cette fois. En arrivant au ravitaillement de Raissac, j’ai plus d’une heure de retard sur mes compagnons qui m’ont gentiment attendus. J’en profite pour bavarder avec les bénévoles, toujours sympas !

On entame la dernière partie du trail des Citadelles. On s’engage alors dans une montée qui ma foi, est plus difficile que prévu… Je fais même plusieurs pauses pour retrouver mon souffle. Arrivé en haut je marche un peu, puis reprend la course pour franchir la ligne d’arrivée à presque 19h. Un peu à bout de souffle et les jambes dures, je suis très fier d’avoir relevé ce défi et de l’avoir partager avec ma famille et mes amis. Vivement le prochain trail !

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